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Et si avant de « suivre », nous réfléchissions à ce qui nous est le plus essentiel ?

Depuis le début de la crise sanitaire, j’observe que des institutions, des experts, des réseauteurs y vont de leurs conseils pour créer, recréer le lien et savoir comment nous occuper en période de confinement. Quoi voir ? Quoi écouter ? Que lire ? Quoi ressentir ? Quoi penser ? Quoi condamner ? Que choisir pour « l’après » ? Comme s’il fallait vite combler le « vide », éviter de s’ennuyer ? Ah, l’ennui et ses méfaits présupposés de notre (ex)-société…

Quid de la relation à soi ? Quid de l’introspection ? Il serait, me semble-t-il, préférable de se poser d’abord la question de savoir ce qui essentiel pour soi. D’écouter son corps, ses émotions, ses pensées…
Pour mieux chercher et trouver ce dont nous avons chacun besoin. Redevenir responsable de ses choix. Aligné. En paix. Oser se projeter à la fin de cette crise sanitaire (même si l’échéance nous est encore inconnue) et, se demander ce que nous aimerions découvrir ? Approfondir ? Explorer ?

Pas de recette universelle. Juste un « chemin en soi », pour commencer. Je sais que ce n’est pas toujours aisé selon les situations mais, la relation aux autres, ensuite, ne s’en trouverait-t-elle pas… enrichie, créative, singulière, libérée ?